Post mortem
Réservée aux monarques, aux puissants ou aux illustres, la confection du “dernier portrait”, visant à inscrire pour l’immortaliser le visage du disparu, relève depuis l’Antiquité de l’art des peintres, sculpteurs, graveurs et dessinateurs.
Dès 1850, la photographie a prolongé et régénéré cette tradition en la rendant accessible au plus grand nombre. Les photographies post mortem prennent leur place dans ce qu’on qualifie de travail de deuil, elles permettent de suppléer la mémoire défaillante pour retrouver les traits de l’être disparu et d’accepter la réalité de la mort. Le travail que je propose s’inscrit dans l’histoire de l’art en général et dans celle de la photographie en particulier.
Ce travail est en cours. Les portraits sont réalisés uniquement en France, avant la mise en bière.